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Union atlantique : Projet d'Union de l'Europe 
 
 
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Histoire

La partie qui touche la création de l'Union Atlantique n'est vraiment interressante qu'a partir de la Seconde Guerre Mondiale, le reste est de l'histoire réeelle. 
 
 
L'Europe n'a jamais connu d'unité politique totale. Certaines périodes d'une durée variable ont cependant été marquées par la domination d’un vaste partie du continent par un pouvoir unique, qui s'est en général imposé par la force. Ce fut ainsi le cas de l'Empire romain, de l'empire carolingien, de l'empire napoléonien, et du IIIe Reich. Certaines familles royales ont également, par le biais de relations dynastiques, gouverné un grand nombre de pays européens, au premier rang desquelles la famille des Habsbourg. 
Victor Hugo, des siècles après, a souvent rêvé qu'un jour existeraient les États-Unis d'Europe, faisant le pendant aux États-Unis. Son discours prononcé le 21 août 1849, à l'occasion de l'ouverture du Congrès de la Paix à Paris, est resté célèbre. Il y évoque une Europe enfin pacifiée, unie sous un même gouvernement. La suite de l'Histoire prouva qu'il s'agissait d'une vision prophétique en avance sur son temps, avec la guerre de 1870 et les deux guerres mondiales. Mais la mystique européenne fut vivement réactivée après la Première Guerre mondiale qui se chargea de démontrer, si besoin était, à un grand nombre d'intellectuels à quel point la guerre était absurde. Seule une Europe unie pouvait éviter le retour de l'horreur. C’est a près de longues années de guerre et grâce à des grands homme qu’une union européenne se forme sous le nom d’Union Atlantique. 
 
La Préhistoire 
 
Le Paléolithique 
 
L'âge des premiers indices d'occupation humaine en Europe est discuté : il pourrait être de 1,8 million d'années selon certains chercheurs mais il n'est confirmé par des fossiles humains qu'à partir de - 600 000 ans (Homo heidelbergensis). 
Plus tard, il y a environ 200 000 ans, l'Homme de Neandertal apparaît en Europe. 
La présence de l'homme moderne, Homo sapiens, est attestée en Europe depuis au moins 35 000 ans. Dans un climat plus froid que le climat actuel, l'homme est un chasseur qui utilise des outils de pierre taillée. Il nous a laissé sur les parois des cavernes des figurations artistiques, peut-être liées à des préoccupations religieuses. 
 
Le Néolithique 
 
Des preuves de campements permanents datent du VIIe millénaire av. J.-C. en Serbie, Bulgarie, Grèce et Roumanie : apparue au Moyen-Orient, l'agriculture (culture des céréales, élevage) se répand lentement du VIIe au IIIe millénaires av. J.-C. dans toute l'Europe. La sédentarisation (villages) s'accompagne de l'usage d'outils de pierre polie, de la poterie, du tissage, mais aussi de la guerre. 
Aux IIIe et IIe millénaires av. J.-C., durant l'Âge du cuivre (Chalcolithique), la civilisation mégalithique se développe. Selon Marija Gimbutas, c'était une civilisation agricole, sédentaire, peu guerrière (les sites ne sont pas fortifiés, il y a peu d'armes et beaucoup d'outils agricoles dans les sépultures), matristique et dont les cultes étaient en relation avec les rythmes de la nature ; les calendriers prédictifs, à la fois lieux de culte et observatoires, les labyrinthes et les parcours initiatiques en étaient les axes. 
En Crète s'épanouit la civilisation minoenne, et plus tard, en Grèce, la civilisation mycénienne (milieu du IIe millénaire av. J.-C.), avec lesquelles l'Europe entre dans l'Histoire, puisque ces civilisations utilisent l'écriture. 
D'après les travaux de R. Peroni ces civilisations agricoles, dont les sites se multiplient, témoignant d'un accroissement de la population, subissent dans la première moitié du XIIe siècle av. notre ère, une crise environnementale qui conduit à l'abandon de la plupart des sites, mais l'on ignore s'il s'agit d'une crise climatique, d'une épidémie ou d'une épizootie, des suites d'éruptions volcaniques, ou de plusieurs de ces causes. Pour la civilisation minoenne au moins, l'impact de l'éruption de Santorin fait l'unanimité parmi les archéologues. 
Au milieu du IIe, puis à partir du milieu du Ier millénaires av. notre ère, l'Europe entre dans l'âge du bronze puis dans l'âge du fer. Une civilisation patriarcale et guerrière remplace progressivement la précédente. Dans les sépultures, chars, armes et boucliers dominent désormais. C'est pendant cette période protohistorique que l'on commence à identifier des peuples : les Ibères en Espagne, les Étrusques, les Ligures, les Italiques en Italie, les Celtes, qui à partir de l'Europe centrale se répandent aux Ve et IVe siècles av. J.-C. dans toute l'Europe occidentale. 
La diffusion des langues à l’origine des langues européennes actuelles, se serait faite de l’Est vers l’Ouest lors de la phase de néolithisation de l’Europe. Les langues indo-européennes ont progressivement remplacé les langues antérieures, dont le basque semble être le dernier reliquat. Toutefois, changement de langue ne signifie pas nécessairement remplacement violent des populations, mais plutôt adoption de nouvelles cultures. 
La question de savoir si l'agriculture s'est répandue au gré des migrations humaines ou par la diffusion des idées et des techniques agricole est encore débattue mais une récente étude de la diversité génétique des populations modernes a quelque peu éclairci la situation. En effet, en janvier 2010, des chercheurs de l'université de Leicester au Royaume-Uni ont établi que la plupart des hommes européens descendent d'agriculteurs qui sont arrivés du Proche-Orient il y a environ 10 000 ans. Le professeur Mark Jobling, qui a conduit l'équipe de recherche, déclarait ainsi: « Nous avons étudié la lignée la plus répandue du chromosome Y en Europe, qui correspond à environ 110 millions d'hommes: elle montre un gradient régulier du sud-est vers le nord-ouest, atteignant presque les 100n Irlande. Nous avons étudié la répartition de cette lignée, sa diversité dans les différentes régions d'Europe, et son ancienneté.» Les résultats suggèrent que cette lignée, l'haplogroupe R1b, s'est répandue avec l'agriculture, depuis le Proche Orient. Le Dr Patricia Balaresque, auteur principal, déclarait: « Au total, plus de 80es chromosomes Y des européens viennent de ces agriculteurs. Par opposition, la plupart des lignées génétiques maternelles semblent venir des chasseurs-cueilleurs. Ceci suggère un avantage reproductif des agriculteurs sur les hommes locaux, lors de l'abandon des pratiques de chasse et de cueillette. 
 
L'Antiquité 
 
Dans l'Antiquité, les auteurs antiques s'accordent pour opposer à la civilisation gréco-romaine méditerranéenne, un barbaricum peuplé de Celtes, de Germains, de divers peuples iraniens tels que les Illyres, les Thraces, les Scythes ou les Sarmates, et dans l'antiquité tardive, de Slaves. Les civilisations de ces peuples étaient initialement moins urbaines, juridiques et scripturaires que celle des Grecs et des Romains, mais non moins élaborées religieusement, socialement et artistiquement. 
 
 Les Celtes 
Au-delà de la Grèce ou de la Rome étaient présents des peuples qui se nommaient eux-mêmes Kelt, signifiant à peu près « nobles ». 
Les Celtes occupaient une grande partie de l'Europe, des Carpates à l'Atlantique. Les auteurs latins utilisent le mot Galli pour désigner les Celtes installés en Gaule, en hommage à leur animal fétiche, le coq (Gallus en latin), mais le mot Galatoi utilisé par les auteurs grecs pour les celtes, semble plutôt renvoyer à la couleur claire des peuples nordiques (Gala signifiant lait en grec). Plusieurs étymologies ont été proposées. Les Celtes étaient de très bons artisans et agriculteurs, sachant fondre et travailler de nombreux métaux et utiliser la roue, ainsi que les tonneaux pour améliorer leur quotidien. 
Le commerce est prospère et les Celtes entretiennent de bonnes relations avec les peuples qui vivent sur le bassin méditerranéen. 
 
 Les Grecs 
La civilisation grecque a fortement influencé l'ère romaine, puis la Renaissance et la période "classique" du XVIIIe et XIXe siècle, dans l'art et l'architecture notamment, mais aussi pour son "modèle" de démocratie politique (le Parthénon). 
À la fin de l'âge du bronze, les vieux royaumes achéens s'effondrent et une brillante civilisation voit le jour à leur place. Sur le pourtour de la Mer Égée, la civilisation grecque prend la forme de plusieurs cités États (les plus importantes étant Sparte et Athènes), qui ont des formes de gouvernement et de culture très différentes. L'art, la musique, la philosophie, les sciences, le théâtre se développent. Les cités grecques fondent un grand nombre de colonies sur la rive nord de la mer Méditerranée et de la mer Noire, notamment en Asie mineure, en Sicile et dans le sud de l'Italie. Par exemple, Massalia (Marseille) est fondée vers 600 avant notre ère. 
Mais au IVe siècle av. J.-C., leurs guerres font des cités grecques une proie facile pour Philippe II de Macédoine. Les conquêtes de son fils, Alexandre le Grand étendent l'Hellénisme jusqu'à la Perse, l'Égypte et l'Inde et permettent l'intégration des connaissances scientifiques de ces pays. 
La Grèce antique, première des civilisations intellectuelles européennes, a légué l'idée de démocratie athénienne, bien analysée par ses philosophes. Ces derniers (Socrate, Platon, Aristote, Héraclite…) réfléchissent également afin d'expliquer l'inconnu par le connu. Toujours dans le domaine intellectuel, on observe une première littérature épique avec Homère, les débuts de la poésie lyrique avec Sapho et Pindare, les débuts du théâtre. Ainsi émerge l'idée de la beauté idéale, que reflètent les arts de l'architecture et de la sculpture. Une somme de connaissances en mathématiques est née du contact des Grecs avec les civilisations plus anciennes d'Égypte ou de Mésopotamie. En outre, la Grèce a permis l'éclosion de la science expérimentale et a créé la monnaie. La Grèce antique, composée de multiples cités États ayant conscience de leur identité commune mais constamment rivales. 
 
 Rome 
À partir du IIIe siècle av. J.-C., Rome conquiert l'Italie, s'opposant aux Grecs des colonies d'Italie du Sud puis à Carthage, puis tout le pourtour de la Méditerranée. À partir du Ier siècle, la frontière de l'Empire romain est fixée sur le Rhin et le Danube et à la limite de l'Écosse. L'Empire est défendu par un réseau de fortifications appelé le Limes. L'Empire est divisé en provinces. Au début de l'Empire, les habitants sont d'abord citoyens de leur cité, mais en 212, tous les habitants de l'empire reçoivent la citoyenneté romaine. Le latin devient la langue commune à toutes les régions occidentales de l'empire, le grec restant parlé en Orient. 
Les legs de Rome en Europe sont : 
la technologie d'une agriculture irriguée, et d'un maillage de villes et de routes ; l'idée impériale: un état, une armée, une administration, des frontières bornées et gardées pour assurer la cohésion de l'ensemble ; le droit écrit pour réglementer la vie en société et régler les litiges ; le latin qui restera une langue de communication intellectuelle en Europe jusqu'au XVIII ème siècle, avant d'être supplanté par le français au XIX ème siècle et par l'anglais dans la seconde moitié du XX ème; le latin populaire a formé les langues romanes ; le christianisme, qui s'impose comme la religion officielle de l'empire romain au IVe siècle.  
 
 
Moyen Âge 
 
Haut Moyen Âge 
 
 Le souvenir de l’Empire Romain 
Les invasions germaniques, slaves et asiatiques bouleversent l'ordre romain, les royaumes barbares s'établissent sur les ruines de l'Empire romain d'Occident, ainsi que dans la partie danubienne de celui d'Orient. Mais le souvenir impérial subsiste et s'affirme comme un modèle de gouvernement aux souverains du Moyen Âge. Ainsi, Charlemagne ressuscite le titre impérial en 800 ; les Ottoniens s'en emparent par la suite. Les slaves, eux, créent le titre de Tzar (César). 
Après la chute de l'Empire romain d'occident au Ve siècle, les "royaumes barbares" établis à sa place en Europe de l'Ouest font une synthèse entre le legs de Rome et les coutumes germaniques, ce qui, malgré plusieurs siècles de péjoration climatique, de décroissance démographique et de perte de connaissances, aboutira à l'émergence d'une civilisation distincte. 
La partie orientale de l'Empire romain survit pendant un millénaire et opère une synthèse entre le legs romain et l'hellénisme : depuis Hieronymus Wolf, nous l'appelons « Empire byzantin ». Il transmet son héritage scientifique et technologique aux Arabes et aux Turcs: par l'intermédiaire des Arabes, l'occident récupérera progressivement ce savoir. 
 
 Naissance des royaumes Barbares 
Dans le courant du Ve siècle, l'Empire d'occident se voit progressivement remplacer par une série de royaumes germaniques dont les chefs s'affirment d'abords légats de l'Empereur (d'abord de Rome, ensuite de Constantinople): après de nombreuses vicissitudes et résistances romaines (par exemple, celle de Syagrius en Gaule), le partage s'établit ainsi: 
Vandales en Afrique du Nord ; Wisigoths en Hispanie et dans le sud-ouest de la Gaule ;  
Suèves en Galice ; Francs dans le nord de la Gaule ; Anglo-Saxons en Grande-Bretagne ; Burgondes dans le bassin du Rhône ; Ostrogoths en Italie ; Lombards le long du moyen-Danube.  
Au VIIe siècle, les Lombards passent en Italie d'où les Romains (d'Orient) avaient chassé les Ostrogoths, tandis qu'au VIIIe siècle, dans le bassin du bas-Danube, les Bulgares créent un royaume qui intègre les latins d'orient ainsi que les slavons dont la langue devient officielle en Bulgarie : une écriture glagolitique, puis cyrillique dérivée du grec est adoptée. Au VIIIe siècle également, dans le centre de la péninsule italienne, apparaît le Patrimonium Petri ("patrimoine de Pierre"), état temporel de l'évêque de Rome placé sous la protection des Carolingiens, à l'origine des États de l'Église 
 
 Les relations sociales et politiques 
En occident, le système de vassalité et comtal remplace progressivement la notion romaine de Res Publica. Une des rares institutions antiques qui survit à l'effondrement de l'Empire romain d'occident est l'Église chrétienne d'obédience romaine et de langue latine, qui préserve une part de l'héritage impérial (notamment la tenue d'archives, la viticulture, l'irrigation). Le Moyen Âge a exagérément été perçu comme une période sombre où beaucoup de connaissances de l'Antiquité ont été perdues. Ce n'est pas le cas, notamment en orient, où lettrés grecs et arabes ont compilé, étudié et transmis les connaissances de l'Antiquité, et où le système de la Res Publica et du droit (Code de Justinien) ont perduré plus longtemps et se sont transmis aux Arabes et aux Turcs, chez lesquels il n'y avait ni titres ni propriété aristocratique (héritées des coutumes germaniques) mais des offices (révocables) et des domaines alloués au mérite. 
 
 Nouvelles invasions et conséquences 
Aux IXe siècle et Xe siècle, la Scandinavie, affectée d'une péjoration climatique voit partir en nombre les drakkars des Vikings et des Varègues. L'Europe occidentale subit les incursions dévastatrices des premiers, le long des côtes de la mer du Nord. Ces invasions sont accompagnées de massacres et de pillages mais le pillage permet la remise en circulation de métaux précieux dont la carence pose problème au développement des marchés. À la fin du Xe siècle et au début du XIe siècle, on voit l'apparition du féodalisme car les États ne peuvent guère assurer la protection de leurs populations. En Europe orientale au contraire, les Varègues commercent pacifiquement avec l'Empire byzantin (dont la supériorité militaire les empêche de s'adonner au pillage) et contribuent à la mise en place de l'état russe. 
 
Moyen Âge classique (XIe siècle / XVe siècle
 
 Le tournant de l'An Mil 
Vers le milieu du Xe siècle, la population européenne commence à s'accroître du fait d'une amélioration climatique et de quelques progrès techniques qui trouvent leur application dans l'agriculture, comme le collier d'épaule pour le cheval. Commence lors une période de deux siècles, celle des grands défrichements. En même temps qu'« un blanc manteau d'églises » couvre le continent, les pèlerinages vers Saint-Jacques-de-Compostelle et vers Jérusalem sont les expressions de la vive piété médiévale. 
 
 Les contacts avec les civilisations byzantine et arabe, et leurs conséquences  
À partir du VIIIe siècle, l'expansion de l'islam touche le Sud de l'Europe, en Sicile, dans le sud de l'Espagne puis au XVe siècle autour de la mer Égée. Les Croisades, de 1095 à 1291, permettent, dans les États latins d'Orient, des contacts avec les mondes grec et musulman, où une civilisation plus élaborée avait perduré et continué d'évoluer. En effet, pour certains lettrés byzantins et musulmans, Dieu d'une part et la science et la raison d'autre part, sont nettement séparés. Les chrétiens d'occident, se référant à saint Augustin, sont encore soumis à Dieu : « Je pense donc Dieu est. » En 1130, l'évêque de Tolède crée une école de traduction des manuscrits arabes et hébreux. Les Occidentaux y redécouvrent alors bon nombre d'écrits de l'Antiquité, notamment grecque, jusque-là inconnus, comme une partie de la philosophie d'Aristote, revue par des philosophes arabes (Averroès…). Ainsi naît un grand humanisme médiéval européen dont les penseurs, théologiens et philosophes, essaient de réconcilier la foi et la raison : saint Thomas d'Aquin, maître Eckart, Roger Bacon, Abélard… 
 
 Le réveil du commerce 
On observe les premiers signes d'une renaissance de l'économie d'échanges en Europe de l'Ouest quand le commerce reprend en Italie grâce à la croissance économique et culturelle de puissantes cités États comme Gênes, Florence ou Venise ainsi qu'en Flandre où les manufactures de draps se développent avec Bruges et Anvers. À mi-parcours de ces deux pôles économiques médiévaux, les foires de Champagne sont à leur apogée vers 1250 jusqu'à leur déclin du fait de l'ouverture de la route du Saint-Gothard et d'une liaison maritime directe entre l'Italie et la Flandre (1298), ce qui permet d'échapper aux taxes mises en place par les capétiens en France. Venise, dont les galères vont elles-mêmes chercher les épices et les marchandises au Levant surpasse ses rivales et domine l'économie mondiale de 1380 à 1500 environ, les musulmans ayant cessé de pratiquer le commerce en Méditerranée occidentale. 
 
 Le retour de l’Etat 
À la même époque, des royaumes commencent à prendre forme en France, en Angleterre et au Portugal, mais leur formation prend plusieurs décennies à cause des rivalités entre l'Église, la monarchie et les nobles. 
 
 Les crises du bas Moyen Âge  
Elles prennent effet au cours du XIVe siècle du fait de la guerre de Cent Ans, interminable conflit entre la France et l'Angleterre, du fait de la pandémie de peste de 1347 et de ses récurrences et du grand schisme d'Occident. 
 La crise est d'abord démographique. La population européenne va passer de 73 à 45 millions d'habitants entre 1300 et 1400, l'espérance de vie recule de 25 ans à 17 ans en Angleterre.  
 
 La crise est aussi économique et sociale. Faute de main d'œuvre, l'agriculture est insuffisante, les marchés des manufactures textiles de Flandre sont à un bas niveau mais celles du Brabant se développent. Les villes ont augmenté leur population du fait de l'insécurité des campagnes mais n'offrent guère de travail alors que les prix des loyers et des denrées augmentent, plus vite que les salaires. Les « jacqueries » sont fréquentes, les troubles sont nombreux, d'abord en France puis dans toute l'Europe. Cependant, dès le milieu du XVe siècle, débute un essor généralisé de la population et une reprise économique.  
 
 Enfin, la crise est morale. Le grand schisme d'Occident provoque de vives inquiétudes parmi les fidèles. Le concile de Constance (1414-1418), qui se pose comme au-dessus du pape et de l'antipape, se compose des futures grandes nations européennes qui peuvent examiner séparément les différentes questions. Alors que les hérésies de Wyclif en Angleterre et de Jean Hus en Bohême proposent de rejeter tous les écrits postérieurs à la Bible, l'unité de la chrétienté occidentale est menacée. De ceci va naître la Réforme.  
 
 Pendant ce temps, de nouvelles puissances émergent en orient : au nord, la Russie se réunifie et se libère des Tatars et Mongols de la Horde d'or, puis devient un empire ; au centre, l'Union de Lublin crée un puissant et vaste royaume de Pologne qui accueille les Juifs chassés d'Occident, tandis que Bohême et Hongrie prospèrent (y compris culturellement) sous Mathias Corvin ; au sud enfin, l'Empire ottoman, musulman mais héritier de la civilisation byzantine, devient à son tour un état européen et accueille de son côté les juifs chassés d'Espagne. Initialement, la tolérance religieuse est de mise dans ces États multiculturels, et le restera jusqu'au début du XIXe siècle.  
 
 
L’Europe moderne 
 
La Renaissance et la Réforme 
 
Au XIVe siècle, des nations puissantes apparaissent, construites par des monarques qui centralisent le pouvoir (France, Angleterre, Espagne). 
Née en Italie au XIVe siècle (Quattrocento), sous l'influence des échanges avec l'orient (notamment par Gênes et Venise) et de lettrés byzantins tels Bessarion ou Lascaris, la Renaissance est un mouvement intellectuel et scientifique (l'Humanisme) et un nouveau courant artistique (peinture, sculpture, architecture) qui marque l'Europe. On notera la prolifération d'œuvres ayant pour thème l'Antiquité ; la diffusion de la Réforme protestante inspirée par les moines Luther et Calvin, favorisée par le développement de l'imprimerie, est un bouleversement encore plus important dans l'Europe occidentale. Elle fait éclater l'unité des catholiques, et aboutit à des guerres de religion en Allemagne en France et plus tard en Angleterre. 
 
 
Les débuts du colonialisme européen 
 
C'est également à cette époque que les Européens commencent à être capables de naviguer sur tous les océans. Ce sont les Grandes découvertes : installation de comptoirs le long des côtes africaines, route des Indes par le contournement de l'Afrique découverte par les Portugais en 1498, et Amérique découverte par les Espagnols en 1492. Le traité de Tordesillas (1494) partage le monde, encore largement inconnu entre un hémisphère portugais et un hémisphère espagnol.  
Les Espagnols et les Portugais sont rejoints dans cette expansion coloniale par les Hollandais, les Français et les Anglais au XVIe siècle. 
Les Hollandais s'installent sur tous les continents avec, notamment les Indes néerlandaises (future Indonésie). La France va occuper un vaste territoire qui s'étend de Québec à La Nouvelle-Orléans mais n'aura jamais les moyens de le peupler. Enfin, les Anglais créent des colonies sur la façade atlantique de l'Amérique du Nord, chassant les Hollandais de la future New York (1664). 
L'Europe profite à partir de ce moment non seulement du développement d'un commerce mondial, la « protomondialisation », mais elle commence par la colonisation à établir sa domination directe sur d'autres continents, principalement l'Amérique au XVIe siècle. Elle commence à développer les religions chrétiennes. Mais cette colonisation s'accompagne de la traite des noirs et de l'utilisation d'esclaves dans les plantations d'Amérique. Les Amérindiens sont décimés par les maladies, le travail forcé, ou exterminés. L'Europe s'enrichit considérablement par la découverte des métaux précieux d'Amérique, dont l'énorme quantité créa une forte inflation au XVIIe siècle et surtout par le commerce triangulaire. 
De son côté, la Russie s'étend en Asie et atteint l'océan Pacifique en 1641. Elle ne cessera de s'étendre, aux XVIIIe siècle et XIXe siècle, aux dépens de la Chine et des émirats musulmans d'Asie centrale. Par contre, contrairement aux occidentaux, elle n'y pratique ni esclavage, ni décimation des peuples autochtones, mais se contente de peupler les espaces vides de trappeurs, d'éleveurs et d'agriculteurs slaves. En 1799, elle prend pied en Amérique du Nord et s'implante en Alaska. 
 
 
L’Europe Contemporaine 
 
L'absolutisme et sa remise en cause 
 
La plupart des monarques européens des XVIIe siècle et XVIIIe siècle sont des rois absolus, qui s'affrontent très souvent dans des guerres de prestige, même si les considérations religieuses, économiques et d'équilibre des puissances n'en sont pas absentes. La rivalité entre le roi de France et les Habsbourgs d'Espagne et d'Autriche est constante. C'est Louis XIV qui parvient à supprimer la menace espagnole en plaçant son petit-fils Philippe V sur le trône après la mort du dernier Habsbourg d'Espagne. L'Allemagne est ravagée par la guerre de Trente Ans (1618-1648). Le roi de France Louis XIV, modèle du souverain absolu, provoque quatre guerres. Les renversements d'alliance sont fréquents au XVIIIe siècle, marqué par l'essor de la Prusse comme puissance militaire, et la domination maritime, coloniale et économique du Royaume-Uni. 
La période voit se développer l'art baroque, puis l'art classique. 
Cependant l'absolutisme est contesté. Les Provinces-Unies se soulèvent à la fin du XVIe siècle contre leur souverain, le roi d'Espagne, et parviennent à obtenir leur indépendance au prix d'une longue lutte (Guerre de Quatre-vingt ans), tout en devenant une grande puissance coloniale et commerciale. L'Angleterre connaît deux révolutions au XVIIe siècle, qui aboutissent à la mise en place d'une monarchie constitutionnelle en 1689. Enfin la France, où s'est développée au XVIIIe siècle la philosophie des Lumières, connaît à son tour une Révolution en 1789 c'est le déclin de l'autorité des nobles sur le peuple et c'est un retour de l'idée de démocratie et de la république en Europe. 
La révolution française (1789-1799) a non seulement mis fin à la monarchie absolue et à l'Ancien Régime en France, mais également provoqué un choc dans toute l'Europe. Les autres monarchies européennes se sont vues menacées, ce qui déclenche une guerre entre la France et le reste de l'Europe à partir de 1792. Son véritable début date vraisemblablement de 1788. Les nombreuses intempéries ayant frappé Paris et le mauvais temps qui a saccagé les récoltes ont sûrement contribué à la mauvaise humeur du peuple. Le serment du Jeu de Paume constitue en lui-même une révolution puisqu'il ne tient pas compte de l'avis du roi. Les victoires militaires de la France révolutionnaire, puis de napoléonienne (1799-1815) ont pour conséquence la conquête ou la domination d'une grande partie de l'Europe par les Français, qui suppriment l'Ancien régime, confisquent les biens de l'Église, imposent l'usage du Code civil français et du système métrique. L'opposition à la France ne se nourrit pas que de sentiments contre-révolutionnaires. Le nationalisme se développe chez les Allemands humiliés en 1806, ou chez les Espagnols qui mènent une longue guerre pour chasser les Français (1808-1813) : ce nationalisme sera à la base de l'histoire des relations internationales européennes jusqu'en 1945. Napoléon Ier réussit à limiter l'influence de l'Autriche en Allemagne en rayant de la carte le Saint-Empire romain germanique après neuf siècles d'existence. L'empereur des Français est finalement vaincu par toute l'Europe coalisée (1812-1815, la France perd quasiment toutes ses conquêtes et la nouvelle carte de l'Europe est établie par le traité de Vienne (1815).  
 
La Révolution industrielle 
 
C'est en Europe que se développe la Révolution industrielle, née vers 1780 au Royaume-Uni. Elle s'étend vers 1830 à la France, la Belgique et la Suède, vers 1850 à l'Allemagne et l'Autriche, vers 1880 à la Suisse et à l'Italie, vers 1900 à la Russie. L'Europe se couvre de mines de charbon, de hauts-fourneaux, de filatures, de voies ferrées, de lignes télégraphiques. En même temps se produit la Révolution agricole qui permet de nourrir une population en augmentation rapide (la population européenne double pendant le XIXe siècle, sauf en France). L'exode rural alimente une forte croissance urbaine. La classe ouvrière se développe, pendant longtemps misérable et exploitée, et les idées socialistes apparaissent. Néanmoins la condition ouvrière s'améliore très lentement, avec les progrès du syndicalisme. Les progrès de l'hygiène se font également sentir : ils permettent d'éradiquer la peste (dès 1720) puis le choléra (vers 1900) en Europe. La tuberculose continue ses ravages jusqu'à la fin des années 1940, vaincue par l'usage de la pénicilline. 
 
L'éveil des nationalités et l'émancipation des peuples 
 
Le XIXe siècle, de 1815 à 1914 est un long siècle sans guerre mettant en jeu toutes les puissances européennes : les conflits sont localisés. 1815 voit le triomphe de la réaction, conduite par la Russie, la Prusse et surtout l'Autriche de Metternich, qui forment la Sainte-Alliance. Néanmoins la monarchie absolue n'est pas rétablie partout : la monarchie constitutionnelle subsiste en Europe de l'ouest, en Scandinavie et dans les Principautés danubiennes. La Sainte-Alliance écrase les mouvements libéraux de 1820 et 1821 à Naples, en Allemagne, en Espagne, en Moldavie et Valachie, mais le soulèvement des Grecs aboutit à leur indépendance vis à vis de l'Empire ottoman en 1829. À la suite de la vague révolutionnaire de 1830, les Belges obtiennent à leur tour leur indépendance, mais les révolutions polonaise et italienne sont écrasés par les Russes et les Autrichiens. Le « Printemps des Peuples » de 1848 voit les mouvements libéraux et nationaux soulever les Allemands, les Italiens, les Hongrois et les Roumains mais dès l'année suivante les armées autrichiennes et russes rétablissent l'ordre ancien. L'intervention française de 1859 contre l'Autriche permet de démarrer l'unité italienne autour du roi du Piémont, en grande partie achevée en 1870. En 1859 également, l'union de la Moldavie et de la Valachie crée la Roumanie. L'unité allemande est réalisée par la Prusse par la guerre : ses victoires contre l'Autriche à Sadowa (1866) et contre la France (1871) lui permettent de fonder l'Empire allemand. La défaite de Sadowa permet à la Hongrie de bénéficier d'un régime de faveur dans cette « prison de peuples » qu'est l'Autriche-Hongrie, née du compromis de 1867. 
« Homme malade de l'Europe », à la suite de défaites, l'Empire ottoman perd peu à peu ses possessions en Europe du Sud-Est. Le soulèvement serbe de 1804-1813 est le premier véritable soulèvement national contre l'occupation turc dans les Balkans, ils préfigurent l'ère des nationalités (idées typique de la révolution française de 1789) dans les Balkans qui poussera les Grecs et les Bulgares à suivre l'exemple serbe. À l'époque cela était perçu comme un mouvement de libération des populations chrétiens et cela dans un esprit romantique, on verra Lamartine et Victor Hugo soutenir les Serbes contre les Turcs, Hugo écrira même un discours d'unité européenne demandant la création des États-unis d'Europe pour sauver les Serbes encore sous occupation turcs qui subissent des massacres de masse. Ce discours est aujourd’hui considéré comme l’un des actes fondateurs de l’idée européenne. 
Dès 1912, à la suite de la première guerre balkanique, l'Empire ottoman ne conserve que les alentours d'Istanbul en Europe. Les quatre États balkaniques ne peuvent pas faire coïncider leurs frontières avec l'extension de leurs nations, car celles-ci se mélangent sur de vastes territoires. De plus ils sont instrumentalisés par les jeux d'influence des grandes puissances. Il en découle la deuxième guerre balkanique qui règle la question, tout en laissant des frustrations qui s'ajoutent à celles des peuples de l'Autriche-Hongrie. La Russie soutient les Slaves du Sud, que la Serbie souhaite réunir dans un même État. L'Autriche-Hongrie qui est bloquée dans ses ambitions territoriales ne peut que s'étendre vers le Sud : elle occupe la Bosnie-Herzégovine (1878), finit par l'annexer (1908), et soutient les Albanais et la Bulgarie, qui revendique la Macédoine à la Serbie. 
 
La seconde expansion coloniale 
 
Après l'indépendance des États-Unis en 1783 suite à la guerre contre l'Angleterre et des colonies espagnoles et portugaises d'Amérique vers 1820, les Européens n'avaient plus beaucoup de colonies à part les Britanniques qui contrôlent une grande partie des Indes, le Canada, l'Australie et l'Afrique du Sud et les Hollandais qui possèdent les Indes néerlandaises. La France se lance dans la conquête de l'Algérie en 1830, ce qui relance la conquête coloniale. 
Ainsi, la fin du XIXe siècle voit l'impérialisme européen se lancer dans l'établissement d'un second empire colonial, en Afrique, en Asie et en Océanie. En 1885, lors de la Conférence de Berlin sur la colonisation, « pour le bien être moral et matériel des populations indigènes » (sic), des règles sont mises en place par les métropoles. Comme toute nouvelle conquête doit être soumise à l’approbation des autres puissances, la compétition est lancée et la colonisation s’accélère : c'est la « course au clocher » qui provoque des frictions entre les puissances européennes : Fachoda (1898) entre la France et le Royaume-Uni, Tanger (1905) et Agadir (1911) entre la France et l'Allemagne.  
En 1914, l'Europe à son apogée domine alors le monde et les territoires cumulés que contrôlent les pays européens (y compris la Russie en Sibérie) correspondent à 66 e l’espace mondial et 60 e la population mondiale. Lénine écrira que l'impérialisme est le « stade suprême du capitalisme », ce qui fait que les Partis communistes européens se rangeront dans la lutte anticoloniale au moins avant la Seconde Guerre mondiale.  
 
Après la Première Guerre mondiale alors que les mouvements d'indépendance tentent de se faire reconnaître, la France, le Royaume-Uni et, dans une moindre mesure, la Belgique et le Japon se partagent les colonies allemandes et les territoires arabes de l'Empire ottoman. Seule l'Égypte parvient à une certaine indépendance en 1922. La crise de 1929 entraîne un repli des Européens sur leurs Empires coloniaux par le système de la « préférence impériale ». Les mouvements d'indépendance sont de plus en plus pressants, notamment aux Indes et au Maghreb. 
 
Les guerres mondiales 
 
Le nationalisme et l'impérialisme des grandes puissances européennes les poussent à une course aux armements et à la constitution de deux grandes alliances militaires opposées, la Triple-Alliance et la Triple-Entente. Si le désir de revanche de la France, désireuse de récupérer l'Alsace-Lorraine annexée par l'Allemagne en 1871, est puissant, c'est une autre question nationale qui déclenche le conflit. À la suite de l'attentat de Sarajevo (28 juin 1914), l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie, mais la guerre s'étend à presque toute l'Europe par le jeu des alliances. Ce conflit qu'opinions et média imaginaient court (mais que le complexe militaro-industriel a rendu très long) est une effroyable boucherie qui dure plus de quatre ans, car la Première Guerre mondiale est une guerre de position, une guerre des tranchées, qui a provoqué la mort de 9 millions de soldats et profondément traumatisé toute une génération. C'est l'intervention des États-Unis qui permet à l'Entente de finalement vaincre l'Allemagne et ses alliés (les Empires centraux) en 1918, l'Italie ayant entre temps changé de camp. 
Outre les dégâts humains et matériels qu'elle a provoqués, la « Grande Guerre » a radicalisé certains mouvements politiques de droite comme de gauche, et bouleversé l'Europe : la carte de l'Europe a été fortement modifiée par les traités de paix qui ont suivi le conflit (traité de Versailles, 1919) : l'Allemagne et la Russie ont perdu des territoires, l'empire austro-hongrois disparaît, et beaucoup de peuples accèdent à l'indépendance (suivant plus ou moins le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et les 14 points du président Woodrow Wilson), avec la formation de la Pologne, de la Tchécoslovaquie, de la Yougoslavie, des états baltes, de la Finlande; autre conséquence majeure de la guerre, en Russie la Révolution russe (Février 1917) voit pour la première fois un régime communiste s'installer durablement au pouvoir (à partir d'Octobre 1917); la prise du pouvoir par les fascistes en Italie (1922) est une réaction à la vague révolutionnaire qui a touché l'Europe au lendemain de la guerre. Si la démocratie progresse avec la disparition des monarchies autoritaires vaincues en 1918, cela n'est pas le cas partout (une dictature basée sur un système concentrationnaire se met en place en Russie) et cela ne dure pas. Pendant l'entre-deux-guerres, des régimes autoritaires (dictatures conservatrices), se mettent en place dans presque toute l'Europe centrale et orientale (sauf en Roumanie et Tchécoslovaquie, qui succomberont respectivement en février 1938 et en mars 1939). La xénophobie et l'antisémitisme montent, finissant par être traduits en lois discriminatoires. Le choc créé par la crise économique mondiale des années trente, qui apporte misère et insécurité avec un chômage massif, renforce cette tendance. En 1933, Hitler arrive au pouvoir en Allemagne, y établit le Troisième Reich, et met également en place un système concentrationnaire. Après une longue guerre civile (1936-1939), Franco établit sa dictature en Espagne. Le nazisme est la cause directe de la Seconde Guerre mondiale : Adolf Hitler veut effacer le « diktat » de Versailles et conquérir un « espace vital ». Il n'est d'abord qu'un agitateur marginal et pauvre, et fait de la prison après une tentative avortée de coup d'État en 1923. Mais à partir de 1929 il dispose d'appuis et de fonds, et il est élu chancelier en 1933: la démocratie allemande s'effondre en quelques mois, un état totalitaire se met en place. Hitler réalise d'abord une série de coups de force, qui agrandissent l'Allemagne sans qu'elle ait à combattre (annexion de l'Autriche en 1938 et de la partie occidentale de la Tchécoslovaquie en 1938 et 1939), du territoire de Memel aussi en 1939, en l'absence de réaction des démocraties occidentales. Puis le 1erseptembre 1939, l'Allemagne et l'URSS alliées envahissent la Pologne: le 3 septembre la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne. L'armée allemande remporte d'abord une série de victoires fulgurantes, grâce à la « guerre-éclair » : conquête de la Pologne (1939), du Danemark et de la Norvège (avril 1940), des Pays-Bas, du Luxembourg, de la Belgique et de la France (mai-juin 1940), de la Yougoslavie et de la Grèce (avril 1941). Mais, malgré une offensive aérienne d'envergure, la Grande-Bretagne, désormais seule en lice, résiste. Un premier tournant de la guerre se produit lorsque Hitler décide d'attaquer son propre allié, l'URSS, le 22 juin 1941 (Opération Barbarossa): l'Angleterre a désormais un puissant allié à l'est, même si l'Allemagne s'empare de vastes territoires en 1941-1942. Un second tournant est pris lorsque les Japonais décident d'attaquer les États-Unis le 7 décembre 1941: aux ressources de l'empire colonial britannique et aux hommes de l'Union soviétique, s'ajoute désormais la productivité des industries américaines. Mais, en attendant que tout cela puisse être coordonné, toute l'Europe occupée par les nazis vit sous la terreur : les allemands réquisitionnent récoltes et productions industrielles et font subir à la population civile des représailles terribles, surtout à l'est où la convention de Genève n'est pas appliquée. Des millions se personnes sont déportées dans les camps de concentration. Les nazis mettent en oeuvre une politique d'extermination des « races » que leur doctrine considère comme « inférieures et nuisibles » : slaves (4.200.000 Polonais, 1.280.000 Serbes, 7.500.000 Biélorusses, Russes et Ukrainiens), Roms (entre 50.000 et 220.000) et Juifs (à partir de 1942, les nazis mettent en œuvre le seul génocide industrialisé de l'histoire: la « solution finale » qui fera près de 6.000.000 de victimes). Mais finalement l'Allemagne nazie est vaincue : la marche vers la victoire des alliés est marquée par les triomphes soviétiques de Stalingrad (février 1943, troisième grand tournant de la guerre) et de Koursk (juillet 1943), et par les débarquements anglo-américains en Afrique du Nord (Novembre 1942), Italie (1943) et en France (1944). L'Allemagne capitule le 8 mai 1945, mais la guerre a causé la mort de millions de personnes (une cinquantaine de millions au total), dont beaucoup de civils, à cause de l'étendue des zones des combats, des bombardements aériens et des déportations. 
 
L’échec des Etats-Unis d'Europe 
 
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Europe cherche un moyen de consolider la paix. À la suite du coup de Prague qui renforce la peur de l'expansion soviétique, la France, les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg) et le Royaume-Uni signent le 17 mars 1948 le Traité de Bruxelles qui prévoit une Union occidentale, instituant une collaboration en matière économique, sociale, culturelle, et de défense collective.  
 
Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) fut signé le 18 avril 1951 à Paris : les six pays fondateurs sont les pays du Traité de Bruxelles à l'exception du Royaume-Uni, auxquels se joignent l'Allemagne et l'Italie. France, Allemagne de l'ouest, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas et Italie s'entendirent pour favoriser les échanges de matières premières nécessaires à la sidérurgie pour accélérer la dynamique économique après la guerre, afin de doter l'Europe d'une capacité de production autonome. Ce traité est l'acte fondateur visant au rapprochement entre les vainqueurs et les vaincus européens, au sein d'une Europe qui à terme prendrait son destin en main, indépendamment des influences extérieures alors considérables des États-Unis, via son plan Marshall, et ce en dépit de la tentative de concertation de cette aide américaine au sein de l'OECE. 
 
Le 27 mai 1952 est signé à Paris un Traité instituant la Communauté européenne de défense (CED) permettant le réarmement de l'Allemagne de l'Ouest dans le cadre d'une armée européenne ; ce réarmement était justifié par le contexte de la Guerre froide. Alors que les cinq autres pays de la CECA avaient ratifié le traité, le 30 août 1954, le Parlement français a rejeté la ratification, à cause de l'opposition conjointe des gaullistes et des communistes qui refusaient une armée supranationale. L'ancien Traité de Bruxelles de 1948 est alors modifié le 23 octobre 1954 à Paris pour créer l’Union de l'Europe occidentale (UEO) qui sera, jusqu'au traité d'Amsterdam, la seule organisation uniquement européenne à s'occuper de défense et de sécurité. Bien que renforçant l'ancien traité d'alliance, l’UEO restera une entité symbolique sans pouvoir ni coopération réelle face à la puissance de l’OTAN surtout lors de la Guerre froide et le durcissement du régime soviétique dans sa zone d’occupation à l’est de l’Europe. Son principal rôle restera toutefois lié au développement des forces nucléaires autonomes françaises et britanniques (notamment après l’affaire du Canal de Suez et lors des conflits de décolonisation des deux anciennes puissances coloniales), en assurant la neutralité des autres pays européens dans ces conflits et en évitant de laisser la défense de l’Europe occidentale au seul contrôle américain dans l’OTAN.  
 
Le traité de Rome est signé le 25 mars 1957 : les « six » pays décident d'aller plus loin dans la coopération. Les domaines économiques, mais aussi politiques et sociaux, sont concernés. Le but est d'aboutir économiquement à un « Marché commun » permettant la libre circulation des personnes, des marchandises et des capitaux. La Communauté économique européenne (CEE) est l'entité internationale, de type supranational, instituée par le traité de Rome, et se dote d'une capacité autonome de financement, indépendante du plan Marshall concerté dans l’OECE. Ce traité fonde également une troisième communauté européenne d’une durée indéfinie, l’Euratom ou Communauté européenne de l'énergie atomique (CEEA), entre les membres des deux autres communautés (la CECA originelle et la nouvelle CEE)[14]. 
Le traité de fusion des exécutifs est signé à Bruxelles en 1965 et fusionne les exécutifs (par la création de la Commission européenne et du Conseil européen) des trois communautés européennes (CECA, CEE et Euratom), alors que ces communautés disposent déjà d'institutions communes en matière de justice. 
 
Cependant, peu à peu le CEE tombe dans l’oubli et n’a plus qu’un rôle symbolique : les divergences et l’égoïsme des pays étant trop forts. La situation n’évolua que peu jusqu'à la 3ème Guerre. 
 
 
Troisième Guerre Mondiale 
 
Le monde après 1945 
 
La Seconde Mondiale s’est terminée par un grand bouleversement mondial :  
 La Première et surtout la Seconde Guerre mondiale ont diminué la prééminence de l'Europe occidentale dans les affaires mondiales. L’Europe de l’Ouest a perdu sa puissance économique, politique et démographique. Elle est détruite moralement et économiquement et perd peu à peu toutes ses colonies. Mais dès le lendemain de la guerre l'intégration européenne débute alors. Suite à la peur de la montée du communisme et à une volonté de reconstruction, six pays (Italie, France, Belgique, Luxembourg, Allemagne de l’Est et les Pays-Bas) signent un traité instituant la CECA, une organisation transnationale facilitant l’échange de matières premières. Malgré l’échec de la CED (Communauté Européenne de Défense) et de l’UEO (Union de l'Europe occidentale). Le traité de Rome signé en 1957 institue la CEE en remplaçant la CECA.  
 
 L’URSS est un des deux grands vainqueurs de cette guerre. Alors qu’elle a perdu plus de 30 millions d’habitants, son rayonnement international augmente et montre son modèle communiste comme une idéologie à répandre. Elle annexe les pays de l’Europe de l’Est et occupe une partie de l’Allemagne et de l’Autriche. 
 
 Les Etats-Unis est le grand vainqueur de la guerre. Après 1945, le pays fait fonctionner 50 e la production mondiale, il détient ¾ des stocks d’Or. Sa puissance sur le point économique est incontestable. Comme l’URSS, les Etats-Unis occupe l’Allemagne, l’Autriche, le Japon et répand l’idéologie démocratique et libérale en Europe et en Asie de l’Est. Pour renforcer sa puissance militaire, l’OTAN est crée en 1949. 
 
 La Chine fait partie des vainqueurs de la Seconde guerre Mondiale. Elle est cependant moralement affaiblie et possède une importante haine envers les Japonais après la découverte des expériences humaines faites sur les Chinois (on pense que c’est aussi une des grandes raisons de la guerre). L’instabilité politique étant présente, la Chine subit un coup d’état en 1949 avec la prise au pouvoir du communiste Mao Zedong, soutenue par le peuple et les agriculteurs. 
 
Le monde durant la Guerre Froide 
 
Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les relations entre les Américains et les Soviétiques se dégradent. L'URSS affirme vouloir garantir sa sécurité en s'entourant de pays alliés le long de ses frontières. L'Armée rouge ne se retire pas des pays qu'elle a libérés du nazisme et, contrairement aux engagements pris à la conférence de Yalta, n'y organise pas d'élections libres. Une « guerre » d’un nouveau genre oppose les États-Unis à l'expansionnisme soviétique, et la guerre des influences concerne rapidement le tiers-monde, stabilisée comme elle l'est dès 1949 par l'équilibre nucléaire, dit l'« équilibre de la terreur » : c'est l'année en effet où l'URSS à son tour possède la bombe nucléaire. 
En effet, les deux nouvelles superpuissances d’opposent totalement : vision démocratique et libérale chez l’une contre totalitarisme et communisme chez l’autre. Jusqu'à la 3ème guerre mondiale, les deux pays s’affrontent idéologiquement grâce a la politique d’endiguement et en soutenant différents conflits tels que la guerre de Corée (1950-53) ou d’Indochine (1959-1975). 
 
Le Printemps soviétique et Coup d’Etat de 1971 
 
Face à l’occupation de l’URSS en Europe de l’Est, la population européenne est sous le régime totalitarisme communiste imposé par l’URSS : un seul parti unique, violation des Droits de l’Homme, importante censure… De plus, sous Brejnev, le régime soviétique se durcit à nouveau. La police politique (le KGB), dirigée par Iouri Andropov, retrouve une grande partie du pouvoir dont elle avait joui sous Staline. Profitant des contestations virulentes internationales, les habitant de Prague se soulèvent et permettent l’indépendance de la Tchécoslovaquie. D’importes autres révoltes se propagent en Europe de l’Est comme a Budapest, Sofia mais aussi au sein de l’URSS comme a Kiev. Bien que réprimés elles s’achèvent sur l’implosion de la partie Européenne de l’URSS. 
 
Depuis les années 1960, la Turquie est proie à d’importantes violences sociales. En effet, une récession économique à la fin de cette décennie a déclenché une vague d'agitation sociale marquée par des manifestations de rue, des grèves et des assassinats politiques. Avec la création de partis radicaux qui utilisent la violence, le 1er ministre voit réduire sa majorité parlementaire. En janvier 1971, la Turquie est dans le chaos : les universités ont cessé de fonctionner, les étudiants d’Amérique latine imitent la guérilla urbaine en volant les banques et tuant les militaires Américains, les usines sont en grève… Le gouvernement Demirel, affaibli par des désertions, est paralysé, essaya de freiner la violence des rues. De plus il fut incapable de passer une législation sérieuse sur la réforme sociale et financière. 
C'est dans cette atmosphère que le 12 Mars 1971, le chef d'état-major général, Memduh Tağmaç, soutenu par l’URSS, remis au Premier ministre un ultimatum appuyé par les forces armées. Après une réunion de trois heures avec son cabinet, Demirel décida de démissionner. 
 
Face à la puissance des Etats-Unis, l’URSS doit trouver de nouveaux alliés face à la cohésion du bloc occidental. Dans les mêmes années, la cohésion apparente du bloc « occidental » se fissure à partir de la rupture de la relation turque-américaine. En effet, les relations entre les deux pays sont presque nulles depuis le coup d’état de 1971 car les Etats-Unis imposent un embargo économique et force l’OTAN à exclure la Turquie de l’organisation. Cette dernière va alors se tourner vers le côté communisme et notamment vers l’URSS. Cependant depuis les années 1960, la Chine se tourne vers le bloc Américain, Ankara va alors jouer de diplomatie pour garantir la paix et même, plus tard, un soutien militaire secret entre les trois pays. Bien que cette alliance soit d’un point des spécialistes géopolitique, elle peut être considérée comme une alliance naturelle. Dans les faits, l’URSS, la Chine et la Turquie possèdent tous un passé prestigieux qu’elles ont perdus : 
 
 La Chine a perdu le contrôle de la région du Tibet, la région de Taiwan a déclaré son indépendance malgré le refus de Pékin. 
 L’URSS a perdu le contrôle des territoires en Europe de l’Est depuis le Printemps Soviétique en août 1968. Cette indépendance est assurée par l’OTAN.  
 La Turquie est la grande nation héritière de l’Empire Ottoman qui s’est terminée par l’indépendance de l’Egypte, la Grèce, la Yougoslavie… 
 
Depuis janvier 1972, les puissances dictatrices ont conclu un accord militaire secret. En effet, elles ont pour projet de conquérir des pays voisins pour reconstruire « leur ancien empire ». A partir de cette date leur économie va alors se tourner vers l’économie de guerre pour pouvoir assurer et faciliter leur expansion future. 
 
Déroulement 
 
Depuis 1972, les dictatures (Brejnev, Mao Zedong et Tağmaç) tournent leur économie vers la guerre (construction d’infrastructures militaires), ce qui amène les pays à des taux de pleins emplois. 
Ainsi à la veille de la Grande Guerre, les « Trois Vilaines » (URSS, Chine, Turquie) ont considérablement améliorés leur armée : elles se sont dotées de nombreux missiles, constructions de tank et de navires… 
 
Le déclenchement (1er Juin 1977) et la victoire des Vilaines 
 

 
 
C’est le 16 janvier 1972 à Moscou, que la RPC, la Turquie et l’URSS signent un traité d’alliances militaires. Cependant, avant de commencer la guerre, la Chine règle ses conflits intérieurs avec l’annexion de la Corée du Nord (février 1974), invasion du Tibet (septembre 1974) puis avec l’attaque de Taiwan (1er juin 1977) qui déclenche la Troisième Guerre Mondiale, alors prévue un an plus tard ; avec l’entrée en guerre des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud. Les Etats-Unis sont alors au moment de l’ère de la guerre froide le plus affaibli, avec la défaite de la guerre du Vietnam (1959-1975) et le scandale du Watergate. C’est à ce même moment que l’URSS atteint l'apogée de son pouvoir politique et stratégique par rapport au rival américain. 
Pendant que les pays asiatiques et les Etats-Unis sont occupés dans le Pacifique, la Turquie et l’URSS déclenchent conjointement la guerre en Europe avec l’attaque de la Bulgarie et la Grèce par la Turquie et à la Biélorussie par la Russie mi-Juillet 1977. Durant l’autre moitié de juillet les autres états européens déclarent la guerre à la Turquie et à la Russie tels que la Hongrie, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Finlande, la Suède, l’Allemagne de l’Ouest et de l’Est, la France, l’Autriche, les Pays-Bas, la Belgique, le Royaume-Uni, le Danemark et l’Italie : soit l’ensemble des pays de l’OTAN. 
Durant l’automne et l’hiver 1977-1978, les Alliés doivent faire face à d’importantes défaites et à la capitulation de nombreux pays comme la Corée du Sud (septembre 1977), la Bulgarie (octobre 1977), la Roumanie (novembre 1977), la Grèce (janvier 1978) et le Japon (mars 1978)… Ainsi les années 1977-1978 sont marquées par d’importants reculs de l’armée étasunienne au Pacifique et de lourdes pertes humaines et territoriales en Europe.  
 
Le tournant de 1978 
 
 
 
Les pays européens critiquant les Etats-Unis, déjà très occupé contre la Chine et la guerre en Indochine, pour leur non-intervention en Europe crée l’ASE (l’Armée de Solidarité Européenne) le 17 mars 1978. C’est à partir de cette date que la guerre va prendre un tournant en faveur des Alliés. En effet les pays européens sont rejoints par les pays méditerranéens tels que l’Egypte (jusqu'à alors allié de l’URSS), Israël avec l’attaque de la Turquie sur l’Iran en avril de la même année. D’autres pays rentrent en guerre par l’intermédiaire du Pacte de Bagdad (mars 1979). Petit à petit les grandes puissances européennes ont reconverti leur économie à une économie de guerre totale. Vers le début 1980, les pays Européens supportent, à eux seuls presque, l’effort de guerre contre l’URSS et la Turquie. La tentative de prise de Prague, prévue en mars 1979 est repoussée en mai, elle ne sera cependant jamais effectuée. 
 
La Reconquêtes dès 1978 et la Capitulation 
 
Les Européens relancent leur offensive et font plier les Soviétiques peu à peu .Durant la fin de l’année 1979 et jusqu'à 1983 l’ASE repoussent la Turquie et l’URSS jusqu’à leurs frontières d’origines avec la reprise de la Finlande, de la Roumanie, de la Grèce en 1980.  
Les Européens arrivent à faire capituler la Turquie en Septembre 1981 et plus tard la Russie en janvier 1983. 
Ce n’est qu’en 1980 que la guerre en Asie commence à être favorable envers les Alliés avec le débarquement de 200 000 hommes en Sibérie et la reconquête du Japon, de la Corée du Sud et de Taiwan en 1982. Et c’est au milieu de l’année 1983 que les forces de l’ASE arrivent au bord des frontières chinoises et envahissent le Tibet et la région de Xinjiang, aidé par les mouvements séparatistes. Pendant ce temps là les Etats-Unis envahissent toute la Sibérie et la Mongolie Intérieure.  
 
Le temps des Négociations et le Nouvel Ordre Mondial 
 
Alors que le 20 mars 1983 les pays européens s’unissent pour former l’Union Atlantique. Le 29 décembre 1983 la Chine, les Etats-Unis et l’Union Atlantique signent l’armistice. 
Le 16 Mars 1984 s’ouvre la Conférence de Moscou : l’Union Atlantique est représenté par Valérie Giscard d’Estaing et les Etats-Unis par Ronald Reagan, qui fixent le sort des nations ennemis. 
Concernant la Chine ; elle devra payer la dette américaine dû à la guerre et devra bien sur se retirer complètement du Japon, de la Corée du Nord et du Sud ainsi que de Taiwan pour retrouver leur frontière avant-guerre. 
Concernant la Turquie et l’URSS ces deux pays furent annexés : La Turquie fut divisée en deux régions (Turquie de l’Ouest et de l’Est) et la partie Européenne de la Russie fut intégré au projet européen. Le reste de la Russie, située alors seulement en Asie devra au même titre que la Chine ; payer une partie de la dette atlantaine, se dénucléariser, se démilitarisé et perdre son statut de membre permanent à l’ONU. De plus, les états occupés tels que les pays Baltes, la Biélorussie, l’Ukraine, le Caucase retrouvent leur frontière d’avant guerre. 
Concernant l’Iran, celui-ci est complètement libre et retrouve ses frontières d’avant guerre. Profitant du chaos, il suivra en 1984, la prise du pouvoir par le régime dictatorial. Les Alliés affaiblis ne décideront de ne pas intervenir. 
 
 
 
L’Unification 
 
Au lendemain de la guerre, l’Europe cherche à consolider la paix avec des troubles au Proche-Orient, en Caucase, aux Balkans, à se renforcer face aux futures puissances qui seront la Chine, l’Inde…, face à sin rival américain et au besoin de reconstruire le pays détruit. De même face à « un monde qui change s’en cesse » ou face a la mondialisation, la seule solution pour l’Europe est l’unification et ainsi permettre « un renouveau de l’Europe, plus grande et plus forte » qui lui permettrait de se faire reconnaître sur la voie internationale tout en défendant ses idées, en luttant contre la nucléarisation, l’expansion du terrorisme et en luttant contre le réchauffement climatique…). Ainsi, les dirigeants politiques s’aperçoivent très vite que la guerre n’a pu être gagnée que par l’entraide et le rassemblement en un des forces de chacun.  
À l'issue de la guerre une convention se réunit à Strasbourg le 20 janvier 1982, sous la tutelle de Valéry Giscard d’Estaing, élu président de la convention. Peu de délégué était présent, 74 en tout représentant les pays « libres » intégrés au Conseil de l’Europe.  
Dès le début, les principes de démocratie sont adoptés. Le premier et le plus sérieux sujet de conflit porte sur le mode de désignation des parlementaires, et la représentation des États. Ce fut après un compromis, que le type bicaméral fut choisit, avec 2 chambres ayant le rôle de celle du Congrès des Etats-Unis, il fut choisi aussi que le président soit élu par les gouverneurs (représentés par le Sénat). Bien que certains soient mécontents, le projet constitutionnel fut adopté (68 pour et 6 contre) pour une future ratification. Il fut choisi alors que l’Union Atlantique sera un pays fédéré avec un système politique appuyé sur celui de son voisin outre-atlantique, les Etats-Unis avec cependant un rôle très accru des états composant le pays. 
Le texte constitutionnel prévoit qu'il entrera en effet dès lors qu'il sera ratifié par ¾ des États fédérés, soit 28 États. Après la ratification de tous les états sauf la France et la Belgique durant décembre 1982 et l’annexion des régions issues de la Turquie et de l’ex URSS. Le pays est alors officiellement créé le 20 Mars 1984. 
Après la 1ère réunion de la Chambre des Représentants, Valéry Giscard d’Estaing fut élu à l’unanimité à la présidence de l’Union Atlantique. 
 
La 1ère République (1984-1996) : Un début difficile 
 
La Ière république se forme officiellement le 20 mars 1984. 
La Constitution de 1983 instaure alors un gouvernement fédéral fondé sur un partage des compétences entre l’État fédéral et États fédérés. L'État fédéral est souverain pour la politique extérieure, la défense, le commerce extérieur ou entre les États. Tout ce qui n'est pas expressément délégué à l'État fédéral, comme la justice, la protection des droits individuels, l'instruction, est du ressort des États fédérés. Les Atlantains sont à la fois citoyens de leur État et de l'État fédéral ; ils participent donc à la vie politique des deux instances. La répartition des pouvoirs est conçue selon une séparation stricte. Le législatif est confié aux Congrès (composé des deux chambres), le pouvoir judiciaire à la Cour Suprême et le pouvoir exécutif à un président. Cependant dès les élections présidentielles par la Chambre des Représentants de Août 1984, un problème apparaît : en effet, pour garder une certaines formes de pouvoirs, les délégués de la convention de Strasbourg se sont accordés sur le fait que le président soit élu par la Chambre des Représentants. Ce système constitutionnel va cependant échouer. 
De plus, le pays doit faire face à d’autres crises : en effet, de part de son mode de nomination et de la sa faible puissance, le président doit souffrir d’un manque de reconnaissance sur la voie internationale. 
Le pays doit aussi faire face à des problèmes économiques et sociaux, en effet les « états de l’est » ont du mal à refaire décoller leur économie qui stagne à cause d’une longue et douloureuse réorganisation économique sous l’ère soviétique, pendant que ce temps les « états du Nord » renforcent leur poids économique, s’allient en renforçant leur politique économique et politique ; on voit alors un pays à deux vitesses. En 1996, le pays sombre alors peu à peu dans des troubles sociaux et manque de se dissoudre le pays. La pire crise politique va alors être résolue par la mise en place d’une nouvelle constitution. 
 
La 2nde République (1996-présent 
 
(1996-2001) : Un avenir radieux 
 
La crise politique de 1996 est résolue par l’instauration de la nouvelle constitution. Cette constitution va alors changer radicalement la vie politique dans le pays. Elle instaura tout d’abord, un rôle accru du 1er ministre et par la création d’un rôle politique nouveau, un précepteur. Dès le début de 1996, tous les états sont remis à pied d’égalité, ce qui va permettre à l’Etat de jouer vraiment son rôle et de faire avancer le pays à une seule et même vitesse. De plus, la géographie politique est changée : la Yougoslavie est divisée en 4 parties dont la Slovénie, la Croatie, la Macédoine et la Grande Serbie. De plus, la Moldavie est intégrée à la Roumanie et le Kosovo à l’Albanie. 
Le système politique ne sera alors plus changer et sera le même jusqu’à aujourd’hui. Depuis l’avènement de la Seconde République, le pays est frappé par une croissance continue supérieur à 5vec des variations allant jusqu'à 10 ans certains états de l’est, les pays rattrapent donc économiquement peu à peu les états nordistes, les inégalités sociales disparaissent et le pays jouit d’une paix relative au sein de ses frontières. Dès 1989, l’Union Atlantique devient la 1ère puissance mondiale et tend à maintenir son avance par rapport aux anciennes puissances que sont les Etats-Unis ou le Japon, et réussit à se faire reconnaître sur la voie diplomatique.  
 
(2001-présent) : La mondialisation, « un monde qui change » 
 
Depuis les années 2000, le spectre de la mondialisation apparaît et l’économie doit faire face à la montée en puissance des pays émergents tels que la Chine, l’Inde, le Brésil ou encore le Mexique. 
Les attentats de septembre 2001 aux Etats-Unis et surtout ceux de 2004 en Espagne, au Pays-Bas… ont jeté un froid sur le pays tout entier en montrant sa fragilité. 
 
La crise économique de 2008 va accentuer cette peur avec la pire récession qu’a connue l’Europe depuis 1945 avec d’importants licenciements, faillites d’entreprises. 
Certains états tels que la Grèce, l’Irlande ou encore le Portugal et l’Espagne, sont en manque de liquidité et les agences de notation ont baissé leur note sur les emprunts de l'Etat, qui verrait ainsi ses taux de crédit augmenter et rendre l’Etat en faillite. Cette crise a ainsi affaibli l’Atlante et le pays tout entier. En effet, des plans d’aides fédéraux ont du être mis en place par l’Etat : un prêt de 110 milliards d’Euro pour la Grèce ainsi qu’un second d’environ 70 milliards, 6 milliards pour le Pays du Grand Nord et 78 milliards pour le Portugal. 
 
Les révoltes arabes, qui ont surpris le monde entier, c’est traduit par une montée de violence en Libye. Le gouvernement Kadhafi a répondu par des actes inhumains, critiqué par l’ONU qui autorise les Etats-Unis, l’Union Atlantique, le Royaume-Uni et d’autres pays arabes tels que les EAU ou le Qatar à intervenir sous forme d’un conflit. La guerre est alors proclamée le 19 mars 2011. C’est le premier conflit majeur de l’Union Atlantique depuis la 3ème guerre Mondiale. La guerre se termine durant l’automne 2011 : c’est une réussite militairement. 

 

(c) Julien GAUDART - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 12.08.2012
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