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Union atlantique : Projet d'Union de l'Europe 
 
 
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Démographie

Aujourd’hui 
 
Au 1er janvier 2009, la population de l'Union Atlantique (UA) est de 728,3 millions d'habitants. Elle se classe derrière respectivement la Chine et l'Inde mais devant les États-Unis (300 millions d'habitants). Le taux de croissance de la population est l'un des plus faibles du monde avec un taux de croissance négatif dans de nombreux tels que l’Allemagne de l’Ouest avec -0,1 n 2005 selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La population est une des plus vieilles du monde avec un taux d’espérance de vie très. Ainsi dans un futur proche, de nombreux États membres vont voir leur population décliner à cause de la chute des taux de naissance, mais ceci serait contrebalancé par la politique d'immigration respective. 
L’union Atlantique a une densité de 55.6 hab. /km, mais avec des densités de populations parmi les plus élevées au monde dans certaines zones des Pays-Bas, de la Belgique, de l’Allemagne ou de l'Italie, d’autant que l’exode rural s’est renforcé ainsi que l’attractivité des littoraux avec des populations de plus en plus urbaines. 
Mais il existe aussi de nombreux lieux désertiques. 
 

 
 
Histoire démographique 
 
Malgré les dizaines de millions de morts des trois guerres mondiales, l’Europe a connu une période d’explosion démographique aux XIXe et XXe siècles, qui s’est accompagnée d’une forte pression sur l’environnement et les ressources non renouvelables (voir empreinte écologique, empreinte énergétique, pression urbanistique, pollutions, etc.). Depuis quelques décennies, la population européenne tend à se stabiliser, suite à une forte diminution de la natalité, qui reste toutefois encore largement compensée par la natalité de certains pays, par le recul de l’âge auquel les femmes font leurs premiers enfants, et surtout par une immigration régulière. 
En effet l’Europe doit sa croissance démographique à l'immigration qui dans les années 2000 est devenue le premier, puis le seul facteur d’augmentation de la population totale d’Europe. Ainsi deux millions de personnes sont venues s'installer en Europe en 2004 alors que l'accroissement naturel était négatif de 63 000 personnes. L'Europe abrite donc le plus grand nombre de migrants de toutes les régions du monde à 70,6 millions de personnes qui vient donc des pays du Maghreb et du Proche-Orient (qui ont connu dès les années 60 une explosion démographique dû à la forte natalité et à la baisse de la mortalité). 
 
 
Immigration 
 
La fécondité des femmes européennes est partout insuffisante pour assurer le simple remplacement des générations si 2,1 enfants/femmes est pris comme référence. Cependant on peut distinguer en Europe deux groupes de pays. Les pays à fécondité « faiblement déficitaire » et les pays à fécondité « fortement déficitaire ». 
Dans le premier groupe se trouvent la Scandinavie, le Bénélux, la France et l’Asie Mineure. Le groupe fortement déficitaire comprend l'Europe centrale et orientale, ainsi que tous les Etats méditerranéens. L'ensemble de ces pays va vivre le crash démographique à moyen terme (2025-2040) sauf redressement important de la fécondité ou immigration massive. C’est pour cela que l’état fédéral a lancé un grand plan publicitaire et constructif (écoles, crèches…) pour faciliter la natalité dans les pays où la natalité est la plus faible. 
 
Près de 70 e l'accroissement de la population européenne est dû au solde migratoire. Le solde naturel (différence entre naissances et décès) est faible ; la France et la Turquie à elles seules assurent plus de la moitié de ce dernier.  
 
Depuis le début des années 2000, certains Etats, principalement méditerranéens, ont vu l'immigration devenir importante sur leur territoire. Il s'agit de l'Espagne, de l'Autriche, de l'Italie et de Chypre. Mais l'immigration ne se limite pas aux pays cités. On peut dire qu'elle est également importante au Portugal, en Belgique, en Grèce.  
 
Les populations d’origine immigrée, et celles qui appartiennent à des minorités visibles, sont souvent victimes de discriminations dans certains états. Face aux difficultés d’intégration que connaissent les populations immigrées, une partie minoritaire de cette population se tourne vers le communautarisme et le fondamentalisme religieux. Pourtant, on assiste à une certaine convergence des modes de vie des populations immigrées. 
 
Il y a donc actuellement plus de personnes immigrant dans l'Union qu'il y en a émigrant de celle-ci. L'immigration est un sujet controversé dans certains états membres comme les Pays-Bas, l'Espagne ou la France. Dans d'autres pays comme le Portugal, le sujet est moins controversé, probablement dû au fait que beaucoup de Portugais ont émigré eux-mêmes dans le passé récent (années 1960 à 1980). 
 
Des estimations de juillet 2004 montrent qu'il y a environ 1,5 migrant pour 1 000 habitants. Cette statistique vaut pour l'immigration et l'émigration de l'Union avec l'extérieur, et exclut donc les mouvements internes entre les États membres. 
 
 
Famille, sexualité et égalité des sexes 
 
L’Union Atlantique est un des pays le moins fécond du monde devant Singapour, le Japon, la Corée du Sud, la Chine, avec un indicateur conjoncturel de fécondité de 1,55 enfant par femme. 
 
Les mutations qu’a connues la famille européenne entre les années 1960 et les années 2000 sont aussi nombreuses que profondes. Les naissances sont dans la majeure partie des cas voulues, en raison du développement de la contraception et de l’avortement. Une partie grandissante des couples préfère au mariage l’union libre, ou le Pacte civil de solidarité (PACS), un contrat d’union plus souple que le mariage. Quant aux divorces, leur nombre a été multiplié par plus de 2 entre le début des années 1970 et la fin des années 2000. 
 
Quant aux différentes formes d’altersexualité, elles sont dans l’ensemble acceptées dans la plupart des Etats, exception notable en Turquie, même si la loi précède souvent les mentalités dans la tolérance vis-à-vis des minorités sexuelles. Les questions de l’adoption et du mariage des couples homosexuels sont régulièrement l’objet de débats, comme en France. 
 
Si la place des femmes dans la société française a beaucoup évolué au cours du XXe siècle, favorisées à la fin du siècle par de nombreuses lois contre les discriminations qu’elles subissent, l’Union Atlantique est en 2009 loin de l’égalité hommes-femmes. Pour un emploi à temps plein, les femmes touchent un salaire en moyenne 20 nférieur à celui des hommes. Quant aux fonctions de décision, les femmes y accèdent peu : elles ne dirigent que 8 es entreprises de plus de 200 salariés, et ne représentent que 18,5 es députés élus en 2007. 
 
 
Répartition de la population 
 
La population atlantaine se situe à peu près également sur tout le territoire, mais il existe de fortes disparités : 
- En Scandinavie et en Russie du nord la densité est très faible 
- En Europe de l’Ouest, une importante concentration de villes a créé une grande mégalopole de 1500 km du Pays-Bas au sud de l’Italie, soit 92 millions d’hab. 
- Autour des grandes villes comme Paris, Madrid, Athènes la population s’y installe pour créer de grandes agglomérations. 
 
 
 
Ainsi seuls 3 états (Russie Européenne, France, Allemagne de l’Ouest) représentent à eux seuls plus de un tiers de la population totale, alors que les 3 états les moins peuplés (Monaco, Liechtenstein et Andorre) ne représentent que 0.03 e la population. 
 
 
Urbanisation 
 
L’Union Atlantique est composé de 40 mégapoles de plus de 2 millions d’habitants pour la plupart situés en Europe de l’Ouest et de 4 mégapoles de plus de 10 millions d’habitants (San Donato, Istanbul, Moscou et Paris) situées pour trois d’entres elle au bord de la Méditerranée. Ainsi sur 129 villes au total, 40 villes atlantaines sont considérées comme mondiales, elles sont donc très connues grâce à leur puissance, leur culture, leur démographie… et attirent ainsi des millions de touristes. Depuis les années 2000, les municipalités, aidées par des investissements privés, tentent de revitaliser les centres-villes européens. Les moyens de cette politique sont nombreux : certains secteurs sont réhabilités et rénovés, les fronts de mer (ou de lac) sont reconvertis en zones touristiques (avec des musées, des aquariums, des boutiques) et de loisirs. Les villes de l'Est se sont engagées dans le développement de nouvelles infrastructures culturelles en vue de rendre les centres plus attractifs : ce sont les art districts . Ainsi beaucoup d'Atlantans choisissent de revenir vivre dans le centre. La redensification urbaine et la création de nouveaux parcs vont donc changer le visage des villes d'ici quelques années. 
L’ensemble des villes atlantaines et européennes ont émergées et se sont développées autour de connexion formant des tissus urbains et amenant la naissance de grandes conurbations telles que Rhin-Ruhr ayant approximativement 11,5 millions d’habitants (Cologne, Düsseldorf…), Randstad avec environ 7 millions (Amsterdam, Rotterdam, La Haye…) et la mise en place d’une immense mégalopole, appelée « Banane Bleue ». 
 
 
Rang Ville Population Densité 
par km² Aire 
métropolitaine Région 
millions rang  
1 San Donato, San Donato 14 746 506 16 746,5 16,8 1 Europe du Sud 
2 Istanbul, Turquie de l’Ouest 11 372 613 2 392,5 16,4 2 Proche-Orient 
3 Moscou, Russie de l’Ouest 10 224 491 9 681,8 14.7 3 Europe de l’Est 
4 Paris, France 6 542 670 8586,2 11.8 4 Europe de l’Ouest 
 
5 Saint-Pétersbourg, Russie Du Nord 4 581 854 3183,4 6.1 8 Europe de l’Est 
6 Ankara, Turquie de l’Ouest 3 901 201 1 550,7 4.0 19 Proche-Orient 
7 Berlin, Allemagne de l’Est 3 442 700 3860,2 6.0 9 Europe de l’Ouest 
8 Madrid, Espagne 3 213 271 4 604.5 6.3 7 Europe du Sud 
9 Rome, Italie 2 928 296 2 123,2 4.1 18 Europe du Sud 
11 Kiev, Ukraine 2 469 968 3 361,4 4.5 14 Europe de l’Est 
 
 
Religion 
 
Le Christianisme est la religion dominante en Europe et y est divisée en trois grandes confessions (Protestantisme, Orthodoxie et Catholicisme) réparties géographiquement de la façon suivante : 
L'Europe du Nord, à tendance protestante (Péninsule du Nord, Allemagne de l’Est, Pays-Bas…)  
L'Europe de l’Est, à tendance orthodoxe (Grèce, Russie, Ukraine, Roumanie…)  
L'Europe du Sud, de l'ouest et du centre, à tendance catholique (Portugal, Espagne, Suisse, Italie, France, Belgique, Allemagne de l’Ouest, Pologne, Autriche, Croatie-Slovénie, Hongrie …)  
 
Il existe des minorités religieuses à l'intérieur de ces grands ensembles : 
Les juifs sont présents en Europe depuis l'Empire romain, ils ont été persécutés depuis le Moyen Âge et pendant la Seconde Guerre mondiale (voir shoah). 
Les musulmans sont fortement présents en Yougoslavie, autrefois sous l'ancien Empire ottoman (Albanie, Bosnie, Kosovo, Macédoine, Turquie), ainsi que dans le Caucase (Azerbaïdjan) et, des suites de l'immigration, en France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Belgique ainsi que dans certaines parties de Russie…  
Les athées ou les agnostiques sont aussi de plus en plus présents en Europe. 
 
 
 
 
Multilinguisme 
 
Langue Fédérale 
 
La langue fédérale est l’esperanto. L’espéranto est une langue construite conçue à la fin du XIXe siècle par Ludwik Lejzer Zamenhof dans le but de faciliter la communication entre personnes de langues différentes, à travers le monde entier. Zamenhof publia son projet en 1887 sous le nom de Lingvo Internacia (« Langue internationale »), sous le pseudonyme de Doktoro Esperanto (« Docteur Espérant », « Docteur qui espère »), d’où le nom sous lequel la langue s’est popularisée par la suite. 
La grammaire de l’espéranto se base sur seize règles fondamentales sans exception. Par sa structure qui procède par enchaînement d’éléments de base invariables, c'est une langue globalement agglutinante. Par son vocabulaire, c’est une langue construite a posteriori, c’est-à-dire que ses bases sont tirées de langues préexistantes (essentiellement indo-européennes) ; les mots en dérivent ensuite par l’emploi d’affixes et par composition. 
De tous les nombreux projets de langue auxiliaire internationale ayant vu le jour, l’espéranto est celui qui a remporté le plus de succès, et le seul qui soit quelque peu connu du grand public.  
Elle est adoptée comme langue fédérale atlantaine sous la II ème République lors de l’instaurant le constitution de 1996.  
 
Sa facilité d’utilisation et d’apprentissage est démontrée par les résultats sont les suivants : pour atteindre ce niveau, 2000 heures d’études de l’allemand produisaient un niveau linguistique équivalent à 1500 heures d’étude de l’anglais, 1000 heures d’étude de l’italien et 150 heures d’étude de l’espéranto.  
Elle est donc enseignée en LV2 dès l’âge de 12 ans à tous les Atlantains et est donc parlé couramment le pays. Elle permet donc à tous Atlantains de pouvoir communiquer avec tous autres citoyens de son pays, mettant à terre les frontières linguistiques connu jusqu’ici. Elle est la langue diplomatique et économique du pays. On remarque de même son expansion rapide dans toute l’Europe et dans le monde entier. Selon, les statistiques et si sa croissance continue, elle devrait devenir la 1ère langue parlée (devant le mandarin) et la 1ère apprise en 2020 pour devenir la langue mondiale, devant l’anglais.  
 
Langues officielles 
 
Depuis le 1er millénaire avant J.C (au moins), l'Europe est dominée par les peuples indo-européens, qui parlent des idiomes divers mais reliés par des traits communs. 
Font partie de ce groupe les langues latines, germaniques, slaves, ainsi que le grec et l'albanais (par ailleurs, le groupe indo-européen s'étend largement en Asie, notamment en Iran et dans le sous-continent indien). Mais quelques peuples parlent une langue non indo-européenne : le Basque, le Hongrois, le Finnois et l'Estonien. 
Les langues européennes s'écrivent avec les alphabets grec, latin ou qui en sont dérivés (l'alphabet cyrillique est un dérivé de l'alphabet grec, adapté aux sonorités slaves; dans certains pays, surtout au Nord et à l'Est du continent, les versions locales de l'alphabet latin présentent aussi beaucoup de signes "diacritiques" pour rendre les sonorités locales). 
D'autres alphabets existent aux limites sud orientales du continent: alphabet géorgien et arménien dans le Caucase. 
Avec plus de 728 millions d'habitants et sur une surface réduite pour une moyenne d'une langue pour 4,3 millions d'habitants, l'Europe bénéficie d’une grande richesse ethnoculturelle et une pluralité de langues.  
Administrativement, l’allemand, l’anglais, le russe, le français et l’italien dominent mais la partie Européenne Atlantaine est linguistiquement beaucoup plus riche puisque géographiquement elles regroupent 35 langues officielles, enrichies de 225 langues secondaires non officielles. À tel point qu'Umberto Eco dit : « la langue de l'Europe, c'est la traduction ». Ces précédents chiffres peuvent paraître élevés, mais il ne représente que 3 u total des langues vivantes encore parlées sur la planète. 
En Europe de l’Ouest (France, l’Espagne, Italie, etc.) les langues vernaculaires sont souvent régionales et très minoritaires, parfois au bord de l’extinction, mais certaines (breton, basque, flamand) sont de plus en plus reconnues, elles sont parfois protégées et enseignées, souvent avec le soutien de collectivités locales ou régionales (breton, corse, occitan en France, sarde en Italie). Les États comptent tous plusieurs langues vernaculaires, tant dialectes que langues à part (plus ou moins reconnues et souvent non enseignées) et jusqu’à plus de 10 pour l'Allemagne unifiée (21 langues), la Bulgarie (11), l'Espagne (14), la France (25), l'Italie (33), la Roumanie Occidentale (16)... La vaste partie russe regroupe à elle seule 43 langues (à statut officiel) sur son territoire. 
Les systèmes d'écriture en Europe reposent sur l'alphabet latin (sous diverses variantes), l'alphabet grec, l'alphabet cyrillique (sous diverses variantes). 
Le rêve d'une langue commune en Europe, tel que Ursprache ou espéranto, ne s'est pas concrétisé qu’au cours du XXe siècle. 

 

(c) Julien GAUDART - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 12.08.2012
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